Albi, la vente immobilière ne connaît pas la crise !
Il est formel, la crise sanitaire liée à l’épidémie du Covid-19, n’a pas eu d’impact sur le marché de l’immobilier dans le département. Le jeudi 25 mars, Me Antoine Fabre, président délégué au marché immobilier du Tarn, a dévoilé les chiffres du secteur sur la période d’étude s’étalant du 1er janvier au 31 décembre 2020.
Albi, proche des grandes métropoles
Toujours concernant les appartements anciens et les prix au m2 médians, sur la région, Toulouse (3 030 €) est leader avec Montpellier juste derrière (2870 €) et Albi, arrive en troisième position avec un prix au m² médian de 1900€ (+11 %). « On le constate d’année en année, Albi commence vraiment à se rapprocher des grosses métropoles », commente le notaire. À Castres, le prix au m² médian est de 1 310 €. « Un prix qui est en train de se rapprocher du marché gaillacois et on observe d’ailleurs une certaine homogénéité entre Lavaur, Gaillac et Castres, ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années. Et peut-être que ce phénomène va s’accélérer, en tout cas pour le bassin de Castres, avec l’arrivée de l’autoroute. En tout cas, ce sera intéressant d’observer cette évolution », confie le professionnel.
Dans le détail, on constate également une augmentation des transactions pour les appartements comprenant trois pièces (38 % contre 36 % en 2019). « Un choix qui s’explique par des taux d’intérêt très bas et un pouvoir d’achat plus important. Ça permet de financer entre 20 et 30 % de plus, et donc d’acheter une ou deux pièces de plus que prévu », a commenté Me Fabre. Un phénomène « mécanique », également constaté sur les appartements de quatre pièces (14 % contre 12 % en 2019).
Pour les maisons anciennes, le prix médian sur le Tarn s’élève à 144 900 € (+ 6,3 %). En parallèle, Me Fabre a relevé « une grosse demande » sur le marché du neuf (ventes sur plans) depuis quelque temps : « C’est un phénomène que l’on constate beaucoup à Albi, et un peu à Castres aussi. »
« Le Tarn a une bonne image »
Pour conclure, pour Antoine Fabre, le marché de l’immobilier est un « marché insolent » : « On a une augmentation assez incroyable des prix et ça ravit la profession évidemment. Ça prouve également que le département est attractif. Je pense que le Tarn a une bonne image, il y a cet esprit un peu écolo, avec le retour à la terre et à la nature. Un beau département avec une variété incroyable des paysages une dimension patrimoniale. »